Elephant man, de david lynch

Ce film est une adaptation romancée de la vie de John Merrick (de son véritable prénom Joseph), surnommé « Elephant Man » (« l'homme-éléphant ») du fait de ses nombreuses difformités.

Au début du film, en 1884, l'homme-éléphant (John Hurt) est un phénomène de foire présenté aux foules d'un cirque de Londres par son peu scrupuleux propriétaire, Bytes. Celui-ci n'hésite d'ailleurs pas à le maltraiter pour la raison la plus futile. Intrigué par l'apparence de l'homme-éléphant, le Dr Frederick Treves (Anthony Hopkins) demande à Bytes de pouvoir examiner son « gagne-pain ». Son nom est John Merrick, il a à peine 21 ans et ne semble pas pouvoir s'exprimer verbalement. Treves présente alors l'homme-éléphant à ses collègues, détaillant ses effrayantes difformités corporelles, puis le garde dans un hôpital de Londres, dans une chambre spéciale pour ne pas choquer les autres patients. Mais Bytes somme Treves de lui rendre l'homme-éléphant, ce que Treves refuse, soutenu par le directeur de l'établissement, Mr Carr Gomm, car ils comprennent vite que ce propriétaire n'a aucun scrupule pour John. Au fur et à mesure, Merrick va se mettre à communiquer avec Treves, révélant à ce dernier une grande sensibilité doublée d'une intelligence hors norme. Mais Bytes réussit finalement à s'emparer de John et file vers l'Europe où il se remet à l'exhiber dans des monstrueuses parades. John parvient cependant à s'enfuir une nuit et prend un paquebot vers l'Angleterre où il retrouve avec une immense joie le Dr Treves. Après avoir assisté à un spectacle de pantomime lui étant dédié, John se donne la mort en se couchant sur le dos, ce qui lui est fatal en raison de la difformité de sa colonne vertébrale et de son crâne. Il retrouve alors sa mère dans les étoiles sous les paroles d'une ode à l'éternité.




Plus qu'une histoire vraie, l'oeuvre de Lynch est un plaidoyer humaniste. Avec des séquences qui ne sont pas sans rappeler les Temps modernes de Chaplin, comment ne pas voir dans la bête immonde le martyr d'une industrialisation violente et bruyante. La bête est chacun de nous, « Je ne suis pas un éléphant, je ne suis pas un animal. Je suis un être humain, je suis un homme... » crie à genou John Merrick dans les urinoirs publics d'une gare londonienne devant une foule bestiale qui le poursuit. Comme les rhinocéros d'Ionesco, les éléphants symbolisent la barbarie d'une civilisation en déliquescence.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Joseph_Carey_Merrick.png



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Personellement, j'avais les larmes aux yeux a la fin de ce film...

J'ai adoré. Un film humaniste à souhait.

oui mais il ya longtemps que je l'ai vu

Ah ici tu as un repaire de Lynchiens.
Bien sûr que j'ai adoré, je le regarde régulièrement, il est l'un de mes DVDs fétiches.
Film magnifique, qui dénonce aussi, qui nous transporte à une autre époque si bien que l'on pourrait croire que le film y a été tourné (magie de Lynch, voir On the Air).

Comme beaucoup, j'ai versé pas mal de larmes, pas qu'à la fin.
Ce film est dur mais c'est un chef d'oeuvre.
Longue vie à Lynch!!!

Et encore d'actualité, sous d'autres formes...

Ce sera toujours d'actualité.

Hélas oui...

L'homme a un coté cruel assez navrant. Chez les ados on le sent bien, c'est dur d"être prof...

Roooo t'es pas gentil !

Je suis un élève super modèle, a part en français, en allemand, en anglais, en SVT et en sport !

Je suis gentil pour toutes les autres matières

Comme quoi, c'est maintenant prouvé, tu es mauvaise langue pytheas

Marquis de Sade a écrit:

Je suis un élève super modèle, a part en français, en allemand, en anglais, en SVT et en sport !

Tu me disais quoi beld hier soir déjà??

J'ai pas compris ta question anna...

Beld me disait juste que les élèves d'allemand étaient en général des perles!

oO merci du compliment

L'erreur est humaine

Effectivement, elephant man, reste un film à voir et à revoir... clairement moins "tordu" que le reste de sa filmographie... qui est excellente...

le seul film auquel je n'ai pas accroché (bien qu'il faudrait que je le regade de nouveau..) c'est Une histoire simple

Pour ce qui est de la "perlitude" (merci sego) des eleves ayant choisi allemand, je met aussi un bémol #!!!!
Bon peut etre le fait, que les trois heures hebdomadaires en Terminale étaient le vendredi de 15 à 18... seul cours de toute ma scolarité ou il y avait regulierement des mecs tellement bourrés que des regurgitations subites venanient parfois embaumer le cours...