L’insoutenable hausse des loyers

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L’insoutenable hausse des loyers


Bailleurs et professionnels de l’immobilier jouent profil bas. Hier, ils ont rendu public les chiffres d’évolution des loyers, mesurés par l’indice Clameur (1). Commentaire : «Le temps des hausses rapides de loyers paraît maintenant terminé. On assiste à un retour au calme.» En réalité, les loyers continuent à galoper à un rythme de 2,7 % par an, nettement supérieur à l’inflation (+ 1,1 % sur les douze derniers mois). Depuis 1999, ils ont augmenté en moyenne de 3,9 % par an, avec un pic de 6,8 % entre 2001 et 2002.



Offre. Pour 2007, la hausse moyenne nationale de 2,7 % cache en réalité bien des dérapages. Certains départements affichent des augmentations de loyer spectaculaires ! Comme le Nord (+ 8,5 %), la Marne (+ 6,7 %) ou l’Eure (+ 5,4 %). Idem dans nombre de grandes villes : + 4,2 % à Rennes, + 6,6 % à Reims, + 3 % à Lyon comme à Paris, où les loyers sont déjà au z énith : 20,8 euros le mètre carré loué dans la capitale, selon Clameur. En Ile-de-France, où le marché est très tendu en raison d’une offre locative insuffisante, les loyers poursuivent leur flambée (+ 3,1 %).
Une autre étude publiée en juillet par l’Olap (Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne), un organisme au statut associatif agréé par le ministère du Logement, donne des chiffres similaires avec une augmentation générale des loyers de 3,2 % en région parisienne en 2006. L’Olap note que, à l’occasion d’un changement de locataire, les bailleurs en profitent pour revoir à la hausse leurs tarifs (+ 5,6 % pour ces appartements reloués).
Au niveau de l’Hexagone, Clameur a passé au crible l’évolution des loyers dans plus 1 113 villes. Sur ce nombre, 275 affichent des hausses supérieures à 5 % et 325 des augmentations de 2 à 5 %. Difficile de prétendre à un «retour au calme», même si des baisses de loyers sont signalées dans 305 localités. Au-delà du montant choquant de certains loyers (jusqu’à 750 euros pour un studio et 1 000 euros pour un deux-pièces dans la capitale), cette inflation locative pose la question de l’accès au logement des ménages modestes.
Une étude publiée en février dernier par l’Iaurif (Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile-de-France) montre que les prix de l’immobilier repoussent les ménages ouvriers franciliens au-delà de la grande banlieue, vers les huit départements limitrophes du Bassin parisien (Oise, Loiret, Eure-et-Loir, Aisne…).
Face à ces dérapages, les pouvoirs publics laissent faire un marché alors que l’offre insuffisante avantage les bailleurs. Un immobilisme de plus en plus contesté. Reçue le 26 juin par Christine Boutin, la Confédération nationale du logement (CNL, la principale association de locataires) a demandé à la ministre du Logement, «un blocage général des loyers», dans le secteur privé comme dans le secteur public.
Etude. «On peut se priver de beaucoup de choses mais pas d’un logement, pointe Serge Incerti Formentini, secrétaire confédéral de la CNL. Or, depuis dix ans, on assiste à une spirale d’augmentation des loyers qui ne cesse de grignoter le pouvoir d’achat des familles.» Ce que confirme une étude publiée au début de la semaine par 60 Millions de consommateurs. Dans ce document, l’Institut national de la consommation (INC) met en exergue la faible progression du pouvoir d’achat des ménages, plombé par les dépenses liées au logement. Bailleurs et professionnels de l’immobilier ont plutôt intérêt à jouer profil bas.

(1) L’indice Clameur (Connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux) a été créé par des professionnels de l’immobilier (Cnab, Foncia, Nexity, Tagerim, SNPI) ou des bailleurs (UNPI)

Libération, 31/08/07

Tiens j'ai failli le poster sur les fora ce matin...
Rien de neuf sous le soleil. Faut pas s eplaindre des suqatteurs non plus après, genre ceux de l'immeuble de la Bourse.
Des étudiants, des ménages réguliers à faibles revenus etc...Et un spledide immeuble en plein coeur de Paname vide comme la tête de Fillon.

650 euros pour 18m2 ici, faut pas pousser mémé dans les orties!

C'est incroyable les prix, et y a pas un politique qui se bouge.
De toutes façons, ils ont surement intérêt (personnel bien sur) à voir les prix continuer à grimper...

M'en fout , je suis proprio.

Ah ouais???
Pff, vendu!!

Je vous emmerde.

Merci!

Pour en revenir au sujet, ces hausses proviennent à la fois de la hausse de l'immobilier et de la faible offre locative.
Les mairies devraient construire beaucoup plus de logement sociaux, mais on sait bien que personne ne les force. Dommage, ces villes vont perdre tous leur jeunes..

Mais des espaces vides à Paris, il y en a des centaines, je n'ai cité qu'un exemple..
Mais au lieu de légif-rer pour en faire des logements (privés ou publics), on laisse les entreprises proprétaires de ces lieux jouer sur la spéculation immobilère, laissant vacant pendant des années des centaines (milliers?) d'appart's potentiels alors que c'est la galère pour trouver ne serait-ce qu'une chambre de bonne.

Je suis bien d'accord anna.
Maintenant dans la situation actuelle, si tu fais s'effondrer les prix tu peux créer d'autres drames, des gens qui se sont saigner qui vont crouler sous les dettes... Les proriétaires ne sont pas tous des gros bourgeois plein de tunes.
La priorité reste le logement social à accès sur ressource.

Je sais bien mais dans ce cas, il y a plein de gens, dont moi, qui se trouvent trop riches pour bénéficier de quelques aides que ce soit mais trop pauvres pour pouvoir loger décemment.
Alors il se passe ce qui est décrit ici; les gens s'éloignent, mais continuent pour beaucoup à bosser en centre ville. Résultat; des transports surchargés, des routes bloquées, et surtout des heures de trajet...

Enfin le problème est global, il faut repenser plein de choses mais intervenir pour une baisse graduelle des loyers me semblent indispensables, la bulle finira par exploser, et là les petits proprios en prendront vraiment plein la gueule...

Pour Paris c'est avant tout un problème d'aménagement du territoire. Pourquoi tout le monde devraient travailler au centre de Paris ?

Pour les logements sociaux, si il y en plus, tu peux monter le barême d'accès. De plus ils augmentent l'offre et font donc baisser le prix des autres.

Oui tout à fait, là je suis bien d'accord...

Y a intéret

pytheas a écrit:

Pour Paris c'est avant tout un problème d'aménagement du territoire. Pourquoi tout le monde devraient travailler au centre de Paris ?

oui, oui, oui décentralisez moi

Parceque c'est la plus belle et plus merveilleuse ville du monde!!

La ville du PSG

Ah bon, Anna parlait de Paris ?

Il y a tellement de supporters de Paris, qu'il faut filtrer. C'est sur que Le Mans a moins de problèmes, lol.

Ah tiens, j'étais passé à travers ce sujet moi!

Sympa de le faire remonter!

Je comprends pytheas quand il dit qu'il est proprio, étant donné que même moi je me suis décidé à acheter : pour une simple et bonne raison, j'en avais marre de payer 850 euros par mois pour mon 37 m²

En achetant, je vais m'en sortir pour 600 euros par moi pour 42 m²!

Et avec les avantages fiscaux qui vont s'ajouter à ça. Un petit pactole de (850-600)*12 = 3000 € par an + ce que que tu avais calculé.

Ca, c'est la réforme de Sarko qu'Anarchie a apprécié.

Lors du grand soir, anarchie rendra sa masion sans discuter

Bah, il va déjà être bientôt dans les cartons. Je ne sais plus la date exacte du déménagement, mais bon, forcément, il va devoir rendre les clefs de son appart. Je ne pense pas que ça le branche de payer deux loyers, lol.

je prendrai juste mon disque dur!!! hi hi hi

un seul ? Et seulement ça. C'est sur, comme ça, tu ne sera pas chargé. Et en arrivant dans ton nouvel appart, tu te rendra compte que ton disque dur ne sers à rien, si tu ne prend pas l'ordinateur qui va avec, lol.