Jacques Chirac conteste l’existence d’un «système organisé»

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Il n'y avait pas de «système organisé» d'emplois fictifs au sein du RPR, a expliqué Jacques Chirac devant le juge, a assuré une source proche du dossier vendredi matin. L'ancien chef de l'Etat a été entendu jeudi en tant que témoin assisté dans ses bureaux parisiens de la rue de Lille.

Jacques Chirac a été interrogé sur «l'économie générale du dossier», c'est-à-dire sur le financement des partis par des entreprises privées, à en croire «le Parisien». L'ancien chef d'Etat a répondu que les emplois contestés n'étaient que le résultat de «tâtonnements» qui ont accompagnés la mise en place du système légal de financement des partis politiques, a-t-il expliqué au juge. Reprenant les arguments développés dans sa tribune publiée, jeudi, dans «Le Monde».

De toute façon, a-t-il déclaré en substance au juge, il ne connaissait pas les bénéficiaires du système. Président du RPR et maire de Paris, «il impulsait la ligne politique, les trésoriers, notamment, se chargeant de la cuisine interne», rapporte le «Figaro».

Note compromettante

À ce stade du dossier, l'affaire se corse cependant pour Jacques Chirac. Le juge l'a questionné à propos une note compromettante car signée de sa main. Il y demande, en 1993, la promotion d'une employée de la Ville de Paris en récompense de son travail auprès de Jean-Claude Pasty, responsable des questions agricoles au RPR.

«Il est évident que je ne lisais que très rapidement ce type de documents qui m'étaient présentés dans des parapheurs. Je l'ai signé sans y prêter plus d'attention quant à son contenu», a-t-il dit sur procès verbal, d'après «le Figaro». «Justifiant ces pratiques anciennes, Jacques Chirac assume, en tant que chef du RPR, mais nie s'être mêlé de la "cuisine"», analyse le quotidien de droite.

Un juge courtois et diplomate

Jacques Chirac n'a pas été mis en examen après l'audition. «Réputé autant pour sa courtoisie que pour sa diplomatie», note le «Figaro», le juge Philibeaux a négocié avec l'ex-président de la République les modalités de l'audition, comme le statut de témoin assisté, révèle «Libération». Jacques Chirac ne voulait pas, semble-t-il, être entendu au palais de justice de Nanterre comme n'importe quel justiciable

Source : http://www.20minutes.fr/article/171563/Politique-Jacques-Chirac-conteste-l-existence-d-un-systeme-organise.php

Chirac en ment jamais

oui c'est vrai que ma super photo, ca fait tout de suite penser à super menteur!!!

Il n'y a pas que la photo...

c'est pas faux....

tiens ca me fait penser à faire un sujet sur kaameloot ca!!! ))