L’institution du mariage est mise à mal. Presque 50 % se terminent dans un divorce, avec son lot de déchirements familiaux, filiaux et financiers. Ce fléau touche toutes les catégories de population.
Mais une est plus touchée : celle des prétendants à l’élection présidentielle, en particulier après le deuxième tour. Le résultat de l’élection importe peu. Gagnant ou perdant, la rupture guette.
En effet, Nico et Ségo se sont séparés de leurs compagnons, dans un déchirement qui nous a particulièrement ému…
Lors de la campagne, certains journalistes avaient parlé des problèmes de couples de ces deux candidats, qui ont été immédiatement suivi de démentis de la part des intéressés. Leurs histoires de cœur nous intéressent finalement peu.
Mais il nous paraît choquant d’instrumentaliser un compagnon pour gagner des élections, puisque les valeurs de la famille, ardemment défendues par Nico et Ségo, restent quoi qu’on en dise, des valeurs fondamentales de notre société, auxquelles l’électorat est particulièrement sensible.
Une fois encore, les beaux discours, en l’espèce sur la famille, ne sont absolument pas appliqués par nos hommes politiques, pourtant prompts à nous faire la morale.
La rupture oui, mais pas dans nos familles.